samedi 18 avril 2009
C'est la crise, l'amour coute cher .
Tu me reprochais ma rationalité, alors que je veux vendre du rêve, tu me reprochais mes pieds sur terre, alors que je ne pense qu'à voler, tu me reprochais de ne pas m'amuser, alors que tu es dans ta forteresse de solitude comme un déprimé de quatorze ans.Je n'ai jamais rien compris au rapport prix/ rentabilité, parce que ce n'est pas mon truc, je suis plus attiré par une lettre que par un chiffre, alors pourquoi débat tu encore sur ma profonde nature ? Je pénétrais ton hémisphère pour te faire passer n'importe quelles idées, et ça marchait, je dictais tes gouts, tes dégouts, puis je suis devenu ton dégout. Tu es fade quand je te regarde, et si je te regarde c'est parce que mon regard s'est perdu. Tu es ce robot sans âme ni cœur, débitant des données que tu ne comprends pas. Tu veux me formater, fais donc. A travers les sites tu t'es piégé pensant que ma vie était sur la toile mais ma vie est ailleurs, j'espère que cette année aura suffie pour que tu comprennes cela.Je ne t'aimai pas, j'aimai l'amour, l'idée de l'amour. Bien sur que j'ai souffert de te voir partir, mais ces mots t'emporteront peu car ton idée est fixe, comme toutes tes idées d'ailleurs. Je te reproche ton amour qui n'est ni plus ni moins qu' haine et jalousie. Je te reproche ton manque de confiance en moi, et ce surplus de confiance en toi. N'oublions pas que nous ne sommes qu'une poussière parmis les étoiles, filantes. N'oublie jamais cela : filantes.

Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire