lundi 19 octobre 2009

IL FAUT TOUJOURS VISER LE COEUR


L'amour est une chose que je n'ai jamais saisit.je l'ai palpé.detesté,adulé,recherché,abusé,torturé.je me suis toujours infligé les memes degats.je l'ai cru mort,je n'y ai plus cru,parce que l'amour fait peur ,en general .
L'amour est une chose,un objet,l'immatériel,le materiel,le master ciel.l'exprimer,le décrire,le hair, tout ca n'est qu'un putain de génocide.J'ai adulé l'amour,parce que j'étais fleur bleu et jeune.je suis jeune, mais j'ai le coeur contaminé. Ici, j'écris souvent en long, large, et en parralèle sur l'étendu d'un sujet vraiment...insaisisable,marcher sur la lune n'est rien à coté.le cosmos est une partie de rigolade ou on se marre.

je suis jeune.pourquoi alors continuer ce massacre ? pourquoi les aléas font que, avec le facteur temps,lieu,sexe, les choses se passent et, qu'aprés des nuits sous les paupières, ce sentiment t'envahit,te poursuit et te traque,comme si j'étais un genre de juif des années 40.
Le cosmos est scientifique,l'amour n'a rien de logique,mathematique,rien de scientifique,rien de soporifique en somme, c'est donc pour ca qu'il me fascine.l'amour ouvre les yeux,il ferme les yeux sur ces faits qui vous agacait avant.les clichés qu'on c'était foutu en tête.chaque jour et je ne sais pas ou je vais .

Et je suis claire ,je parle d'un mal que tous connaissent: l'amour.je parle du bien qu'il procure, je parle d'un sentiment omniprésent dans ta vie.la télé te bourre le mou avec ça,la toile aussi,la pub,la ville,la vie.all u need is love chantaient nos hippies de Beatles.et peut etre avaient ils raison Alors je suis Lennon,et tu es Lennon. Tu es aussi capable d'aimer, et d'hair le lendemain, et tu es capable d'écrire yesterday.Tu es brillant,moins que moi,mais tu l'es, tu peux rivaliser avec le rationnel,avec le cosmos.
Parce que voila notre putain de force,etre instable,etre economiquement défaillant,être bourré de défaut,d'etre capable de faire des fautes à chaque lignes, de tuer une langue,d'en invinter une autre, de tuer l'amour, et d'en inventer un autre.Notre putain de force resonne ici,dans nos imperfections.l'amour,c'est accepter l'imperfection de l'autre,du monde en general.

A minuit, un lundi d'Octobre . je me permet d'emmerder l'amour,puisque celui qui compte est loin de moi physiquement/rationnelement parlant.

j'emmerde donc l'amour,et j'emmerde Lennon.

3 commentaires:

Yann a dit…

très beau texte, et permet moi d'emmerder Lennon avec toi :)

nicpsikopat a dit…

Laisser Lennon tranquille le pauvre petit on a vu où ça l'a mené tout ça!

Florent a dit…

J'ai failli passer sans laisser de trace. Passer pas loin de l'ignorance. Et puis j'ai fait demi tour. On n'a pas le droit d'ignorer, de laisser ce qu'on aime dans l'indifférence. Il faut parler de ce qu'on aime, dire aux gens que grâce à eux, on a éprouvé du plaisir. L'amour est contagieux. L'amour de la vie, du vent, de la pluie, du soleil, de l'air qui rentre dans nos poumons et qui nous fait vivre.
L'amour est tout sauf matériel. Même la télé, même la société pourrie dans laquelle on évolué sait combien l'amour donne un sens à la vie. Mais chacun de nous a la définition de l'amour. chacun de nous a les cartes pour vivre sa vie dans l'indépendance des "obligations sociales économiques".
Pas d'écran plasma, pas de coupé cabriolet, pas de costard 3 pièces Chanel mais un surf, un fourgon, des sensations, des personnes avec qui partager un instant de vie. Des personnes avec qui partager vraiment un moment plein de profondeur, de pureté car désintéressé. Rester là, à jamais dans le plaisir d'un moment unique. Mais tout moment est unique.
Il n'y a pas de bon ou de mauvais, juste des expériences plus ou moins difficiles dont le but est que l'on arrive à déterminer ce que l'on veut vraiment, nous en tant qu'individu et non en tant qu'objet de société. Parce que notre réflexion nous appartiendra toujours, parce que nous aurons toujours cette liberté, parce que nous pouvons l'écrire et la partager, parce qu'ainsi, nous vivrons à jamais.
Aimons et laissons nous guider par nos véritables sentiments.