dimanche 25 juillet 2010

La vitesse de la lumière , ca ne m'interesse pas

Je t'écris de la Terre, ou ca tournes pas mal, les studios sont pleins de mauvais acteurs de séries B, séries niaises. Je t'écris de la Terre , ou ça balances pas mal, les scénaristes se mordent les couilles, les scripts sont mauvais, apparemment je pense connaitre le dénouement, mort de l'humanité causée par une grippe. Je suis agrippée à ma plume, pour te narrer ces faits, ici bas, c'est la vitesse de la lumière, ca ne m'intéresse pas. Je ne suis pas une adulte, juste une enfant d'un certain âge. Je t'envoie ce cliché de la mer, agitée et torturée, crachant des marins d'eau douce, je t'envoie ce cliché de ta mère, la nature qui se consume parce qu'on consomme. Je rature des mots qui n'ont pas d'âme, je n'ai plus d'armes, juste un peu d'amertume. Je sature et je panse mes blessures,soit en sure. Je t'écris de la Terre, ou on compile les dégâts, je vois tout ça un peu flou, et je respire et me sens bien. Je t'écris de la Terre, ou on empile les visages pales, je ne vois plus rien de joli sans toi. Et même les jonquilles, et même les roses de ton jardin, et même le juste prix. Je meurs ici sur Terre au nom de tout les miens, il n'y a plus rien.

vendredi 16 juillet 2010

We belong together


Ce matin, je me suis réveillée en étant amoureuse; Je peux vous garantir que ça fait une drôle d'impression. J'avais les jambes en coton et j'ai eu bien du mal à tenir debout, mais le coton a durci et après c'était plus facile.
Comme tous les matins, j'ai traversé l'appartement pour me rendre dans la petite pièce prévue à cet effet où j'ai uriné tout mon saoul de la veille à l'abri du regard indiscret que j'avais fait poser car je suis claustrophobe, surtout dans les ascenseurs qui montent (dans ceux qui descendent, pour ma part, je n'y monte jamais). J'ai ensuite petit déjeuné ,ah non ..je ne dejeune pas, bref passons. J'ai retraversé l'appartement dans l'autre sens pour me rendre à la grande penderie où je me suis mis sur mon 31 par le fait que le 32 était froissé et que j'avais donné le 30 au pressing. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui ? telle est la question que je me suis posé par terre devant moi. A part le fait d'aller bosser à la Bu j'entend bien .J'avais beau la tourner dans tous les sens, je n'arrivais pas à en trouver la réponse. J'ai pris la décision de sortir en attendant mieux.

Je suis rentré dans mon bus et une petite vieille mal coiffée, la peruque de travers me lanca " alors amoureuse ? " comme si je le portait sur moi ce putain de fardeau. Les passagers reprirent leur conversation qu'ils avaient laissé au vestiaire. J'ai foncé comme d'habitude dans le coin , debout ,pour laisser les petites vieilles mal perruquées s'assoir, leur vie s'achèvent, qu'elles en profitent. et j'écoute ma musique qui semblait etre les +44




- Alors ?




Il s'ensuivit un silence à couper au couteau, mais personne ne s'y risqua car ils étaient tous très mal affûtés. C'est assez douloureux de tomber amoureux, premièrement parce que ça fait mal aux genoux et aussi parce qu'il n'y a pas e deuxièmement.

Il occupait toutes mes pensées si bien que je n'en avais plus une seule de libre et je dois bien avouer que ça me gênait pour penser. Je n'arrivais pas à me rappeler de son visage et c'était bien embêtant, voila seulement une semaine qu'il est partit. J'ai convenu qu'il etait enormement beau pour me faciliter la tache.
Comme j'en avais assez de tourner en rond, je me suis essayé à tourner en carré, je n'ai pas insisté longtemps devant la complexité de la chose ; je n'ai réussi qu'à effectuer un espèce de losange triangulaire du plus mauvais goût. oui moi et les maths ont s'entend bien, on ne fais qu'un....Ah D. ! Que fais-tu en ce moment ?Penses-tu à moi comme je pense a toi ?

Et je suis rentré chez moi. Pas en bus de peur de tomber sur une perruque, enfin une vieille pardon.Et je me suis mis à déambuler dans la nuit noire. Je m'en fou qu'il me demande ma main, j'ai déjà bien assez avec les deux miennes. De toute façon, il va falloir que je pense à enterrer ma vie de jeune fille et pour ça il faut que je trouve un endroit tranquille et que j'achète une pelle.

Je suis rentré tard chez moi car je m'étais perdu dans mes pensées.Finalement la journée s'est terminée comme elle avait commencé, mais dans l'autre sens. Je vais aller me coucher parce que c'est dans cette position que j'arrive le mieux à dormir.

J'espère que demain je ne serais plus amoureuse.

Pourquoi tu me manques comme ca, l'amour c'est pourtant trés con , trés laid et ca vous rend pitoyable. Ecrire . oui . écrire comme j'écris . j'sais pas si sa sert a grand chose . mais j'le fais quand même . j'mélange les mots comme on se mélange les pinceaux . J'sais pas ecrire . non . j'sais pas ecrire correctement .J'fais des fautes, jefface , je recommence, j'efface, jy repense . j'dit des tas de conneries et tout le monde apprecie .enfin plus ou moins, certains lisent pas et comprennent pas qu'on puisse ecrire.Et bah quoi? eteins ton pc ou va sur des sites porno, y a rien a faire, juste a utiliser ton joystick. . j'sais pas vraiment quoi dire . je tape . je tape . je tape . sans relechir . Les phrases glissent toutes seules comme l'amour qui frappe a la porte et qui s'incruste . les phases s'installent toutes seules et me donnent pas vraiment le choix . j'les ai pourtant pas invités mais je sais que c'est comme ça . les mots sont là . les mots m'emmerdent . defois j'le dit tout bas.__Parfois .

J'aimerais que les mots ils sortent un peu plus . mais c'est pas de ma faute si mes sens se disputent . les mots sont toujours fachés avec mon coeur et mon coeur est un gros con . un espece d'emmerdeur . vous voyez j'suis pas en phase . je sais pas me faire obeir . mon coeur est fragile et il veut jamais s'ouvrir . je sais pas quoi faire . j'arrive pas à parler. j'ai l'air bien là , à fanfarroner, youpi. Ca c'est les mots qui me manipulent.


Your heart is an empty house


L'amour c'etait toi, moi je m'occupai de l'autoradio, j'etais ton soustraitant, et tu m'as mal traité. J'avais donné mon coeur à la science, elle m'a dit qu'elle n'en voulait pas. La science est une pute. Je l'ai rencontré par hasard, c'est elle qui m'a rencontré en fait. Elle a dit les bons mots au bon moment, j'étais triste et ne ressemblai à rien ,tu étais beau et rasé de près. L'amour c'était toi, l'enfant c'était moi, tu m'as pris dans tes bras comme une accidentée de la route : j'avai pris un mur le jour où le connard avant toi m'as lâchée. Tu as séché mes larmes. Comme qui dirait j'étais pas du genre à tomber de haut, et pourtant tu m'as tué avec ton sourire d'homme parfait. Je me suis remis de notre histoire, aprés des nuits dans les bars, le caniveau et les trottoirs, j'ai parcouru tout les excès jusqu'à l'exit. Alors j'ai donné mon corps à d'autres, et j'ai rencontré des sciences bien plus cruelles.
Mais pas aussi Belles.

mardi 13 avril 2010

La suite, Embarquez, Laissez vos coeurs à l'entrée .


Aujourd'hui j'ai fait la liste de ce que je ne pourrais pas être.
Je ne pourrais pas etre connue, ni aimée, ni fantasmatique pour une foule d'adolescents réglés
Je ne pourrais pas etre aimée par une seule et meme personne, parce que mon jeu favori est de détruire l'amour, avec un petit a. je ne pourrais jamais faire l'allumette, je ne pourrais jamais écrire une chanson, et la poser sur des accords, je ne pourrais pas te faire chanter, le chantage tu n'aime pas ca, je ne pourrais pas être une rock star, m'éxiber d'abord dans les bars, raconter des bobards , je ne passerai pas sur les ondes, parceque mon coeur est encore dans le micro ondes, je suis lasse de ne rien faire de mes dix doigt et de mes vingt neuronnes.
Je ne pourrais jamais te regarder dans le jaune de l'oeil et te dire ce que je ressens, je ne pourrais pas te voir partir, je ne pourrais jamais mourrir et rire à la fois.
J'ai fait la liste de ce que j'aurais pu etre, une fille romantique et melancolique, j'aurai pu briller de milles façons, pour toi, et moi.
je t'ai regardé partir , sans trop rien dire, dépitée de la tête au pied, mon ego dégoulinant sur le bitume
je ne serai jamais actrice de cinéma, de blockbuster, ou d'opéra. je ne serai jamais astronaute bien que j'aime ton cosmos, tes étoiles, je ne serai jamais exploratrice, aventurière, ou dans l'armée.
je n'ai pas fait woodstock, je n'ai jamais marché sur ta lune, je n'ai jamais tué un Kennedy, je n'ai jamais été pour la démocratie, notre peuple est bête, animalement parlant. je n'ai jamais voulu internet.

Je ne sais pas ce que je serai, si vous le savez, si vous venez du futur, ou du poste arrière, faites moi un signe, ou un cygne en papier, je comprendrai de quoi il sagit.


jeudi 5 novembre 2009

LOVE IS ALL ABOUT TIMING

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Love is all about good or bad timing. And it was not the place for us .
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But you really only hurt yourself .

lundi 19 octobre 2009

IL FAUT TOUJOURS VISER LE COEUR


L'amour est une chose que je n'ai jamais saisit.je l'ai palpé.detesté,adulé,recherché,abusé,torturé.je me suis toujours infligé les memes degats.je l'ai cru mort,je n'y ai plus cru,parce que l'amour fait peur ,en general .
L'amour est une chose,un objet,l'immatériel,le materiel,le master ciel.l'exprimer,le décrire,le hair, tout ca n'est qu'un putain de génocide.J'ai adulé l'amour,parce que j'étais fleur bleu et jeune.je suis jeune, mais j'ai le coeur contaminé. Ici, j'écris souvent en long, large, et en parralèle sur l'étendu d'un sujet vraiment...insaisisable,marcher sur la lune n'est rien à coté.le cosmos est une partie de rigolade ou on se marre.

je suis jeune.pourquoi alors continuer ce massacre ? pourquoi les aléas font que, avec le facteur temps,lieu,sexe, les choses se passent et, qu'aprés des nuits sous les paupières, ce sentiment t'envahit,te poursuit et te traque,comme si j'étais un genre de juif des années 40.
Le cosmos est scientifique,l'amour n'a rien de logique,mathematique,rien de scientifique,rien de soporifique en somme, c'est donc pour ca qu'il me fascine.l'amour ouvre les yeux,il ferme les yeux sur ces faits qui vous agacait avant.les clichés qu'on c'était foutu en tête.chaque jour et je ne sais pas ou je vais .

Et je suis claire ,je parle d'un mal que tous connaissent: l'amour.je parle du bien qu'il procure, je parle d'un sentiment omniprésent dans ta vie.la télé te bourre le mou avec ça,la toile aussi,la pub,la ville,la vie.all u need is love chantaient nos hippies de Beatles.et peut etre avaient ils raison Alors je suis Lennon,et tu es Lennon. Tu es aussi capable d'aimer, et d'hair le lendemain, et tu es capable d'écrire yesterday.Tu es brillant,moins que moi,mais tu l'es, tu peux rivaliser avec le rationnel,avec le cosmos.
Parce que voila notre putain de force,etre instable,etre economiquement défaillant,être bourré de défaut,d'etre capable de faire des fautes à chaque lignes, de tuer une langue,d'en invinter une autre, de tuer l'amour, et d'en inventer un autre.Notre putain de force resonne ici,dans nos imperfections.l'amour,c'est accepter l'imperfection de l'autre,du monde en general.

A minuit, un lundi d'Octobre . je me permet d'emmerder l'amour,puisque celui qui compte est loin de moi physiquement/rationnelement parlant.

j'emmerde donc l'amour,et j'emmerde Lennon.

dimanche 4 octobre 2009

Pirates with paper hats


I've got bruises on my knees for you .
I've got holes in my new jeans for you .

vendredi 18 septembre 2009

Fear is a mind killer


On pourrait peut-être s’appeler par des doux noms, pour toi « mon coeur », pour moi « mon ange ». Ainsi on se dirait que tout va bien. Je crois que notre problème c’est que l’on a des restes d’indépendance accrochés aux cœurs comme si on gardait une bouée de sauvetage « au cas où ». Voulant voyager, ne quittant pas le rivage en somme. Mais la peur de quoi ? De faire confiance, de tout donner et qu’importe des conséquences ? Nous sommes peureux, cela se voit. Même si l’on a accepté de se montrer nos têtes enfarinés le matin, moi pas maquillée, toi les cheveux en pétards. Je n’oserais jamais t’avouer que je t’aime encore plus dans ces moments, parce que tu croirais que je mens.

samedi 5 septembre 2009

Y.M.C.A

20h12 fatiguée de traîner , comme toujours .
paupières lourdes et contusions sur mes genoux,
la fille aux bobos .
je flirte certainement trop avec les souvenirs .

mardi 25 août 2009

Il faut ta peau pour etre heureux.


Once upon a time, il y a des milliers d'heures, j'étais un super héros, en 1995 j'ai enfilé ma première cape, premiere culotte rouge par dessus collant noir,même si le thermomètre indiquait les 40 degrés. Je ne crains rien, je suis Kryptonnienne. Dans mon quartier, les yeux des enfants brillaient quand ils appercevaient au loin un enfant pas comme eux, je m'était doté de super pouvoir, et j'étais bon acteur,d'ailleurs je crois même que je croyais dur comme fer à mon histoire. Sous mes chemisettes j'avais ce S et ce t shirt bleu. Je devais etre opérationnel à chaque moment.Et j'ai grandi, j'ai liassé la cap et les collant de coté, pour devenir une ado avec des boutons. J'ai compris qu'il n'y avait pas de place pour les super héros dans mon quartier, ou plus loin, et un jour l'humanité était mourante, du genre un cancer ,un truc ou tu meurs. Je me suis remis à voler, à travers les buildings et les vallées, j'ai réappris à rêver.